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Ils’agit dans cet article d’évoquer le discours sur la danse de trois Ă©crivains au tournant du XIXe et du XXe siĂšcle : MallarmĂ©, ValĂ©ry et Claudel. En envisageant non pas les textes spĂ©cifiquement Ă©crits sur la danse, mais le recours Ă  l’image de la danse dans leurs textes thĂ©oriques Ă©voquant l’écriture littĂ©raire, nous interrogerons la nĂ©cessitĂ© de ce dĂ©tour.

TĂ©lĂ©charger l'article TĂ©lĂ©charger l'article La danse de salon est un terme gĂ©nĂ©ral regroupant de nombreuses danses diffĂ©rentes, dont la rumba, le chachacha, le tango, la valse ou encore le foxtrot [1] . Elles sont issues de diffĂ©rentes Ă©poques et rĂ©gions du monde, mais ce sont toutes des danses formelles qui se pratiquent en couple et mettent l'accent sur la fluiditĂ© et l'Ă©lĂ©gance. Vous pouvez commencer par essayer la valse, le foxtrot et le tango amĂ©ricain, qui comptent parmi les danses de salon les plus populaires. Il peut vous sembler difficile d'apprendre Ă  danser de cette maniĂšre au dĂ©but, mais une fois que vous aurez commencĂ© Ă  vous entrainer avec une autre personne, vous assimilerez vite les techniques ! 1 Choisissez une danse. N'oubliez pas que les danses de salon sont trĂšs nombreuses et variĂ©es et qu'il n'y a pas qu'un seul type. Parmi les danses de salon qui ont du succĂšs, vous pouvez choisir la valse, le foxtrot, le tango, le chachacha, le swing, le mambo, la samba ou encore le bolĂ©ro. Si vous voulez quelque chose d'assez calme et distinguĂ©, choisissez un style comme la valse ou le foxtrot. Si vous voulez quelque chose de plus rythmĂ©, essayez une danse comme la rumba ou le chachacha [2] . Il existe de nombreuses variantes dans les danses de salon. La diffĂ©rence la plus courante est la sĂ©paration entre le style amĂ©ricain et le style international. Il peut Ă©galement y avoir plusieurs versions d'une mĂȘme danse. Par exemple, vous avez la valse et la valse viennoise ou l'East coast swing et le West coast swing. 2 Échauffez-vous. Il est important de vous Ă©tirer et de vous Ă©chauffer avant de commencer Ă  danser. Bougez sur place pendant 1 Ă  5 min afin d'augmenter lĂ©gĂšrement votre rythme cardiaque. Étirez vos chevilles, vos hanches et vos bras avant de dĂ©marrer la danse avec votre partenaire. Votre corps sera ainsi bien Ă©tirĂ© et prĂȘt pour la sĂ©ance. Par exemple, vous pouvez faire dix rotations des chevilles pour Ă©tirer vos pieds et les prĂ©parer Ă  danser. Vous pouvez aussi vous allonger sur le dos et effectuer cinq Ă  huit rotations des bras. 3 Cherchez des cours. Si vous voulez recevoir des conseils professionnels et personnalisĂ©s, faites une recherche en ligne pour trouver des cours ou des clubs de danse de salon autour de chez vous. Assistez rĂ©guliĂšrement aux leçons pour vous faire aider et recevoir des conseils pour vous entrainer et amĂ©liorer votre posture, ce qui peut vous aider Ă  faire des progrĂšs considĂ©rables [3] . Certaines universitĂ©s ont des clubs de danse de salon ouverts aux Ă©tudiantses. 1 Mettez-vous en place. Tenez-vous Ă  une trentaine de centimĂštres l'un de l'autre en vous tenant les mains. Placez-vous face Ă  votre cavaliĂšre et positionnez-vous assez prĂšs l'un de l'autre. Commencez par prendre la main droite de l'autre personne avec votre main gauche. Mettez votre main droite sous son omoplate gauche et assurez-vous que sa main gauche repose sur votre bras et votre Ă©paule droits [4] . Cette position aide la danse Ă  ĂȘtre plus fluide. Ces consignes s'appliquent Ă  la personne qui mĂšne la danse que nous appellerons le cavalier. Si vous vous faites guider, effectuez les mouvements opposĂ©s Ă  ceux de votre cavalier. Vous pouvez trouver cela un peu gĂȘnant d'ĂȘtre aussi proche de quelqu'un pour danser. C'est parfaitement naturel. Essayez simplement de vous concentrer sur la danse elle-mĂȘme. 2Avancez le pied gauche. Maintenez votre cavaliĂšre tandis qu'elle recule le pied droit. Essayez de faire le pas lentement afin de garder un bon rythme [5] . 3 DĂ©calez le pied droit. DĂ©placez-le vers la droite tout en guidant votre cavaliĂšre pour qu'elle vous suive. Continuez de faire des mouvements lents afin que vous soyez synchronisĂ©s [6] . La valse est une danse calme et maitrisĂ©e. Il est inutile d'effectuer des mouvements trop rapides. Efforcez-vous de prendre votre temps et de vous dĂ©tendre afin de pouvoir profiter de l'expĂ©rience. 4 Suivez avec le pied gauche. Ramenez-le vers la droite de façon Ă  le coller contre votre pied droit. Essayez de le rapprocher en faisant un petit pas plutĂŽt qu'en le faisant glisser. Le mouvement paraitra ainsi plus fluide [7] . Lorsque vous aurez fini le pas, vos deux pieds devront ĂȘtre joints. 5 Reculez le pied droit. Faites un pas en arriĂšre avec le pied droit en continuant de guider votre cavaliĂšre de façon Ă  ce qu'elle fasse un pas en avant. Gardez votre regard et votre posture stables lorsque vous changez de direction afin de conserver la fluiditĂ© de la valse. Si vous ĂȘtes la cavaliĂšre, faites de votre mieux pour faire confiance Ă  votre cavalier et reproduire ses mouvements en miroir. Si vous vous trompez au dĂ©but, ce n'est pas grave ! 6 Faites un pas en diagonale. Reculez le pied gauche en diagonale vers la droite pour terminer l'enchainement et commencer le suivant. Ramenez-le contre votre pied droit avant de poursuivre la danse [8] . Lorsque vous aurez les pieds joints, vous aurez terminĂ© un cycle de la valse. 7Recommencez. RĂ©pĂ©tez cet enchainement tout en comptant jusqu'Ă  3. Avancez le pied gauche sur 1, dĂ©calez le pied droit vers la droite sur 2 et ramenez le pied gauche Ă  cĂŽtĂ© sur 3. Reculez ensuite le pied droit sur 1, ramenez le pied gauche en diagonale sur 2 et joignez les pieds sur 3 [9] . 1 Mettez-vous en place. Placez-vous face Ă  face avec les mains et les bras dans la position de dĂ©part. Tenez-vous Ă  une trentaine de centimĂštres l'un de l'autre. Prenez la main droite de votre cavaliĂšre avec votre main gauche et calez votre main droite sous son omoplate gauche. Assurez-vous que sa main gauche repose sur votre bras droit [10] . Comme dans la plupart des danses de salon, vos corps vont ĂȘtre assez proches l'un de l'autre. Ces consignes sont destinĂ©es Ă  la personne qui mĂšne la danse le cavalier. Si vous vous faites guider, faites de votre mieux pour reproduire les pas de l'autre personne en miroir. 2 Avancez le pied gauche. Au dĂ©but, vous devez avoir les pieds joints. Si vous ĂȘtes le cavalier, faites un pas lent en avant avec le pied gauche [11] . Les deux personnes qui dansent doivent effectuer les mĂȘmes mouvements en miroir. 3 Avancez le pied droit. Si vous menez la danse, faites un autre pas en avant, cette fois avec le pied droit. Essayez d'effectuer des mouvements lents et fluides afin que la danse soit aussi Ă©lĂ©gante que possible [12] . Si vos pas et votre technique ne sont pas parfaits au dĂ©but, c'est normal. Chacun apprend Ă  sa propre allure. 4 DĂ©calez-vous vers la gauche. Faites deux pas rapides. Si vous menez la danse, commencez par avancer le pied gauche en diagonale. Ce pas de transition doit ĂȘtre plus rapide que les deux prĂ©cĂ©dents. Ensuite, ramenez rapidement le pied droit vers l'avant et la gauche afin d'avoir les pieds joints [13] . Vous devez avoir les pieds joints Ă  la fin du mouvement. Ces pas doivent ĂȘtre aussi rapides que possible pour maintenir le rythme du foxtrot. 5 Reculez. Faites un pas lent en arriĂšre avec le pied gauche puis un autre avec le pied droit [14] . Il s'agit plus ou moins d'une rĂ©pĂ©tition du dĂ©but de la danse, mais en sens inverse. 6 Reculez en diagonale. Si vous menez la danse, commencez par dĂ©placer le pied gauche vers l'arriĂšre et la gauche. Ramenez ensuite le pied droit en diagonale pour que vos deux pieds soient joints [15] . Effectuez ces deux pas plus rapidement que les deux prĂ©cĂ©dents [16] . 7 Pivotez et poursuivez. Guidez votre cavaliĂšre lentement tout en continuant d'enchainer les pas de base du foxtrot. Faites pivoter l'autre personne afin de rĂ©pĂ©ter l'enchainement dans le sens inverse sur la piste [17] . Vous pouvez rĂ©pĂ©ter cette suite de pas autant de fois que vous le souhaitez jusqu'Ă  ce que vous vous sentiez plus Ă  l'aise avec les mouvements. 1 Tenez votre cavaliĂšre. Avant de danser, prenez sa main droite avec votre main gauche et placez votre main droite sous son Ă©paule gauche. Essayez de garder les genoux flĂ©chis en commençant la danse afin que le tango paraisse plus fluide et maitrisĂ© [18] . Ces consignes s'appliquent Ă  la personne qui mĂšne la danse. Si vous suivez, faites les mouvements inverses Ă  ceux de votre cavalier. 2 Avancez lentement. Commencez par faire un grand pas lent en avant avec le pied gauche. Ensuite, faites-en un avec le pied droit. Guidez votre cavaliĂšre vers l'arriĂšre tout en avançant. N'oubliez pas de garder les genoux flĂ©chis [19] ! Chaque pas lent doit s'effectuer sur deux temps de la musique [20] . 3Avancez le pied gauche. Cette fois, faites un mouvement rapide. AccĂ©lĂ©rez lĂ©gĂšrement la danse en effectuant un pas rapide en avant avec le pied gauche. Faites-le sur un seul temps de la musique en continuant de guider votre cavaliĂšre [21] . 4DĂ©calez le pied droit. DĂ©placez-le en diagonale vers l'avant et la droite en effectuant un pas rapide, toujours sur un seul battement de la musique [22] . 5Rapprochez le pied gauche. Ramenez-le vers celui de droite en le faisant glisser lentement sur le sol sur deux temps. Joignez les deux pieds afin de vous retrouver dans la position de dĂ©part pour pouvoir pivoter et rĂ©pĂ©ter l'enchainement [23] . Le saviez-vous ? Les pas du tango doivent suivre le rythme suivant lent, lent, vite, vite, lent. Essayez de rĂ©pĂ©ter cette suite Ă  voix haute pendant que vous dansez afin de rester en rythme. 6Pivotez et recommencez. Faites pivoter votre cavaliĂšre et rĂ©pĂ©tez le mĂȘme enchainement en la guidant dans une nouvelle direction sur la piste. Vous pouvez rĂ©pĂ©ter la sĂ©quence de base autant de fois que vous voulez ou jusqu'Ă  ce que vous maitrisiez les mouvements et que vous vous sentiez Ă  l'aise [24] . Conseils Si vous ne rĂ©ussissez pas une danse du premier coup, ne baissez pas les bras. La danse de salon nĂ©cessite beaucoup de patience et d'entrainement pour ĂȘtre maitrisĂ©e. Si vous avez vraiment envie d'apprendre Ă  pratiquer la danse de salon, inscrivez-vous Ă  des cours. Faites une liste de vos objectifs personnels pour vous faire une bonne idĂ©e des progrĂšs que vous souhaitez faire. RĂ©fĂ©rences À propos de ce wikiHow Cette page a Ă©tĂ© consultĂ©e 17 248 fois. Cet article vous a-t-il Ă©tĂ© utile ? Abonnez-vous pour recevoir la newsletter de wikiHow! S'abonner

Danserle twerk de façon rĂ©guliĂšre est un bon moyen de muscler certaines parties du corps telles que la ceinture abdominale, les fessiers, les adducteurs, les cuisses, les jambes et le dos. Le twerk est un exercice de fitness permettant de dĂ©penser des calories tout en s’amusant. Il faut en effet souligner que cette danse permet de passer un moment de pur

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 Sur la musique originale de Serge Houppin et Henry Torgue, Gallotta dĂ©ploie son abstraction ludique et son humour pour nous offrir une ode Ă  la libertĂ© du corps en mouvement, au voyage et Ă  la quĂȘte. Une page jouissive de l’histoire de la danse dont la beautĂ© des tableaux ne manquera pas de vous Ă©blouir ! Afficher moins Voir tous les avis Tarifs Tarif de base À partir de 25 € Tarif rĂ©duit À partir de 18 € Horaires Horaires Le 14 mars 2023 Ă  2000
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RĂ©sumĂ©s La danse jouit en gĂ©nĂ©ral d’un succĂšs supĂ©rieur Ă  ceux du chant et de la musique dans le flamenco, a fortiori chez les aficionados nĂ©ophytes et/ou Ă©trangers. En outre, l’expĂ©rience de plaisir, en particulier sous sa modalitĂ© maximale qu’on nomme souvent duende, est constitutive du goĂ»t flamenco. Dans le but de comprendre ce succĂšs, cet article interroge donc la spĂ©cificitĂ© des plaisirs liĂ©s Ă  la danse flamenca, en particulier sa capacitĂ© Ă  produire du duende. À partir du moment oĂč la danse flamenca est majoritairement individuelle, tout en Ă©tant le plus souvent accompagnĂ©e de musique et de chant, ces plaisirs sont liĂ©s Ă  une recherche de libertĂ© tout autant qu’au respect des normes. Ils s’inscrivent au sein d’un jeu dialectique entre mesure et dĂ©mesure. On peut cependant montrer que le duende semble ĂȘtre atteint au prix d’un dĂ©passement de cette dialectique, au moment oĂč se produit une rĂ©sonance culturelle » caractĂ©ristique de la transe au sens oĂč Gilbert Rouget entend cette derniĂšre. In general, dance enjoys a greater success than those of singing and music in flamenco, especially among neophyte and/or foreign aficionados. Moreover, the experience of pleasure, especially under its maximum modality which is often called duende, is constitutive of flamenco taste. In order to understand this success, this article presents the specificity of the pleasures linked to flamenco dance, in particular its ability to produce duende. As flamenco dance is predominantly individual, while being most often accompanied by music and singing, these pleasures seems to be related to the search for freedom as well as to respect for the norms. They are part of a dialectical game between measure and excess. The study reveals, however, that duende seems to be achieved with overcoming this dialectic, as the “cultural resonance” which is characteristic of trance occurs in the sense in which Gilbert Rouget conceived the de page EntrĂ©es d’index Haut de page Texte intĂ©gral 1 Ce dĂ©placement du centre de la performance depuis le chant vers la danse est remarquĂ© dĂšs les annĂ©e ... 2 Amateurs, au sens de ceux qui sont passionnĂ©s, connaissent, et parfois pratiquent. 1Dans le flamenco, la danse connaĂźt depuis quelques dizaines d’annĂ©es un succĂšs supĂ©rieur au sein du genre Ă  ceux du chant et de la musique instrumentale, avec lesquels elle forme un trio1. En particulier, c’est souvent pour la seule danse qu’une grande partie des aficionados2 nĂ©ophytes et/ou Ă©trangers se dĂ©place au spectacle, commence une pratique et, parfois, dĂ©cide de changer radicalement de vie pour s’y consacrer professionnellement. Comment l’expliquer ? 3 Nous empruntons cette expression Ă  Jean-Marie Schaeffer dans Le plaisir », in HEINICH Nathalie d ... 4 Le terme, ici, est pris au sens de l’Ɠuvre qui ne fait qu’une avec l’acte qui l’engendre. 5 Au sens courant, le duende dĂ©signe depuis le XVe siĂšcle un ĂȘtre mythologique au statut ambigu, Ă  la ... 6 Lors d’une performance, les accompagnateurs de Concha Vargas lui lancent ÂĄ Que tiene duende ! » ... 7 Selon Pedro Peña, citĂ© par Bernard Leblon, dans Flamenco, Paris/Arles, CitĂ© de la musique/Actes Sud ... 2D’aprĂšs les rĂ©actions du public, la rĂ©ception flamenca fonctionne majoritairement comme un hĂ©donisme esthĂ©tique3 », c’est-Ă -dire que la valeur de la performance4 rĂ©side dans le plaisir nĂ© de la rencontre entre les propriĂ©tĂ©s internes de cette derniĂšre et les dispositions de son public. Les tĂ©moignages recueillis par nos soins montrent qu’une performance ne vaut pas si elle n’a pas fait quelque chose » aux artistes ou aux spectateurs, et quelque chose de positif. La prĂ©sence du plaisir est donc dĂ©terminante pour la constitution du goĂ»t flamenco. Plus encore, ce qu’on appelle duende dans les langages tant ordinaires que spĂ©cialisĂ©s est susceptible de jouer un rĂŽle dans le dĂ©veloppement d’un comportement passionnel ou addictif, puisque, selon nous, le duende peut ĂȘtre conçu comme un paroxysme de plaisir5. Ce pic se repĂ©rerait Ă  des indices verbaux et non verbaux – exclamations6, frissons, cheveux qui se dressent sur la tĂȘte7, pleurs, etc. – qui laissent penser que se joue alors une expĂ©rience Ă©motionnelle Ă  la fois trĂšs intense et positive, pouvant concerner tout aussi bien le spectateur que l’artiste, et s’apparentant dans certains cas Ă  un vĂ©ritable bouleversement. TrĂšs souvent, les aficionados, en particulier ceux qui sont eux-mĂȘmes artistes, s’avĂšrent capables de raconter quel choc fondateur a prĂ©sidĂ© Ă  leur plongĂ©e » dans l’univers du flamenco. Comme nous essaierons de l’établir, on peut ici parler de transe. 8 Il s’agit d’une expĂ©rience de spectatrice menĂ©e depuis 2002 et de praticienne amateure de la danse ... 3On peut dĂšs lors se demander si le succĂšs de la danse flamenca vient du fait qu’elle communiquerait au spectateur et/ou Ă  l’artiste, un plaisir spĂ©cifique, voire supĂ©rieur Ă  celui procurĂ© par le chant ou la musique. Pourtant, rien n’indique que le duende ne survienne que dans ou grĂące Ă  la danse quand celle-ci est le plus souvent accompagnĂ©e de musique et de chant. Nous nous proposons donc d’explorer ici quels sont les plaisirs de danser et de voir danser dans le flamenco, et Ă  quel niveau exactement ils sont susceptibles de participer Ă  l’advenue du duende. À partir du moment oĂč la danse flamenca, gĂ©nĂ©ralement individuelle, est le lieu d’expression d’une certaine libertĂ©, mais oĂč cette libertĂ© est toujours contrainte par la relation qu’entretient la danse avec la musique et/ou le chant ainsi que par les cadres stricts imposĂ©s au mouvement, on peut prĂ©sager que les plaisirs liĂ©s Ă  la danse dans le flamenco ressortissent Ă  la fois Ă  la dĂ©mesure et Ă  la mesure. Une tension est susceptible de s’installer entre, d’une part, la libertĂ© individuelle qui tend Ă  s’extraire du cadre dĂ©mesure, et, d’autre part, la contrainte collective qui s’exerce sur elle et tend Ă  la ramener au cadre mesure. Notre Ă©tude mettra l’accent sur les enjeux de cette dialectique en s’appuyant tant sur notre expĂ©rience personnelle8 que sur des enquĂȘtes de terrain. Celles-ci ont Ă©tĂ© menĂ©es en France et en Espagne sur une pĂ©riode de dix ans 2007-2017. Elles se composent d’entretiens menĂ©s avec des artistes, d’une attention portĂ©e au langage ordinaire des aficionados et d’observations le plus souvent participantes de moments de transmission. Ces analyses se nourrissent Ă©galement de lectures issues des domaines de la philosophie et de la flamencologie. Les plaisirs de la dĂ©mesure 9 La proprioception nous renseigne sur les positions, attitudes et mouvements de nos corps et de nos ... 10 Le plaisir de la dĂ©pense est avant tout le fait de celui qui bouge. Mais grĂące Ă  l’activitĂ© des neu ... 11 WOLFF Francis, Pourquoi la musique ?, Paris, Fayard, 2015, p. 103. 4Dans un premier temps, nous nous proposons d’isoler les plaisirs spĂ©cifiquement liĂ©s Ă  la danse de ceux qui proviennent de la musique et du chant dans le flamenco. De façon gĂ©nĂ©rale, la danse sous toutes ses formes donne accĂšs Ă  deux types de plaisir immĂ©diat qui constituent ce qu’on peut appeler les plaisirs physiques de l’agrĂ©able le plaisir sensoriel, en particulier proprioceptif9 pour le danseur et visuel pour le spectateur, ainsi que le plaisir de la dĂ©pense ou de sa simulation10. La danse autorise ainsi un plaisir pris Ă  une certaine dĂ©mesure celui de se sentir vivant, de dĂ©charger une Ă©nergie, comme s’il s’agissait de sortir de soi, donc d’exister au-delĂ  des frontiĂšres corporelles ordinaires, dans ce que Francis Wolff appelle une expansion du corps », un plus d’ĂȘtre11 ». De façon particuliĂšre, ces deux types de plaisirs sont exacerbĂ©s dans le flamenco, puisqu’ils s’y transforment souvent en plaisir sensuel et en plaisir de la fĂȘte plaisirs que le danseur montre, voire ressent, et qui peuvent gĂ©nĂ©rer dans certains cas du plaisir par empathie chez le spectateur. 12 ESTÉBANEZ CALDERÓN SerafĂ­n, Escenas andaluzas, Madrid, ColecciĂłn de escritores castellanos, 1883, p ... 13 Ibid. 14 Cf. DÉCORET-AHIHA Anne, Les danses exotiques en France 1880-1940, Pantin, Centre National de la Dan ... 15 Cf. cette photo de Pastora GalvĂĄn et de Bobote 5Concernant le plaisir sensoriel, signalons que l’image d’une danse propice aux jouissances sensuelles est une constante de l’histoire des reprĂ©sentations du flamenco, en particulier dans son versant fĂ©minin. À la fin du XIXe siĂšcle, dans ce qui constitue sans doute l’une des premiĂšres descriptions de danseuse flamenca, EstĂ©banez CalderĂłn parlait dĂ©jĂ  d’une Terpsichore dangereuse12 » rĂ©vĂ©lant par ses mouvements les dĂ©lires du plaisir13 », oĂč le terme de plaisir » se rĂ©fĂšre manifestement aux plaisirs de la chair ». Il mentionne les provocations piquantes, l’ardeur, le tempĂ©rament de feu et la voluptĂ© de la femme, au sein d’une atmosphĂšre globale de sĂ©duction. On trouve le mĂȘme genre de descriptions au sein des rĂ©cits des Ă©crivains-voyageurs Ă©trangers venus dĂ©couvrir l’Espagne Ă  cette pĂ©riode. On peut certes souligner les limites d’un tel discours. Ce dernier se montre souvent travaillĂ© par une ambiguĂŻtĂ© avec force hyperboles, il hĂ©site rĂ©guliĂšrement entre les lexiques du divin, de l’animal et du diablesque14 et rĂ©vĂšle ainsiun regard partagĂ© entre l’éloge du sensuel et la mĂ©fiance envers le proprement sexuel, donc entre valorisation de la danseuse – dont on reconnaĂźt qu’elle montre, Ă©prouve ou procure un plaisir physique et une Ă©motion esthĂ©tique –, et mĂ©pris – Ă  cause de l’image d’obscĂ©nitĂ© Ă  laquelle on l’a associĂ©e. Mais une fois mise de cĂŽtĂ© la moralisation opĂ©rĂ©e par ce regard exotisant, il faut bel et bien reconnaĂźtre la rĂ©elle tendance Ă  l’hyper-expressivitĂ© que comporte la danse flamenca, en particulier son hyper-sensualitĂ©, dont on verrait certains signes dans les torsions, contorsions, regards intenses et postures Ă©vocatrices de jeux sexuels15. 16 Battue du rythme par les mains et les pieds. 17 On exĂ©cute gĂ©nĂ©ralement des types de flamenco joyeux et rapides comme le tango, la bulerĂ­a et la ru ... 18 C’est ce qu’on appelle la juerga de señoritos. 6Cependant, encore faut-il prĂ©ciser que, selon les contextes, le plaisir liĂ© Ă  cette hyper-sensualitĂ© tendra tantĂŽt Ă  ĂȘtre seulement montrĂ©, tantĂŽt Ă  ĂȘtre Ă©galement ressenti par la danseuse. La fĂȘte privĂ©e traditionnelle, ou juerga, consiste en une rĂ©union privĂ©e au cours de laquelle les participants se disposent en cercle pour chanter, jouer de la guitare et exĂ©cuter las palmas16. Chacun a la possibilitĂ© de sortir du cercle et se placer en son centre afin de danser17. L’individu est alors soutenu par le rythme créé par la communautĂ©, de sorte qu’il est difficile de distinguer entre agent et spectateur. Au cours de l’histoire du flamenco, des fĂȘtes de deux types ont Ă©tĂ© pratiquĂ©es. L’une met en jeu des rapports monĂ©taires les flamencos ont Ă©tĂ© employĂ©s au XIXe siĂšcle et jusque dans les annĂ©es 1960 pour animer des soirĂ©es, comme celles de la bourgeoisie andalouse18. La pratique du flamenco par les artistes correspondait alors moins Ă  une recherche du plaisir qu’au besoin de se nourrir. Le plaisir Ă©tait davantage montrĂ© que ressenti. L’autre type de fĂȘte, librement choisi et non rĂ©munĂ©rĂ©, est communautaire, familial et/ou amical. Le plaisir est alors susceptible d’ĂȘtre au moins autant ressenti que montrĂ©. 19 GÓMEZ-GARCÍA PLATA Mercedes, La juerga flamenca le plaisir du duende », in SALAÜN Serge, ÉTIENV ... 20 Ibid. 7Par ailleurs, Mercedes GĂłmez-GarcĂ­a Plata19 a bien mis en valeur le fait que dans ce deuxiĂšme cas, s’ajoute au plaisir des sens un plaisir de nature social. Ce deuxiĂšme type de plaisir s’appuie lui aussi sur une certaine dĂ©mesure, puisqu’il s’origine dans une transgression par rapport aux normes de la communautĂ©. En effet, au sein de la fĂȘte, la danse est l’expression artistique traditionnellement dĂ©volue Ă  la femme andalouse, laquelle passe du statut de mĂšre et d’épouse Ă  celui de sĂ©ductrice, quand le chant est rĂ©servĂ© aux hommes. La dĂ©pense, le don de soi effectuĂ© par la femme, se fait alors au profit d’un changement d’identitĂ© qui est aussi un gain de libertĂ©, donc de pouvoir et de plaisir20. C’est d’ailleurs ce gain de pouvoir, comme l’a dit trĂšs justement Georges Bataille, qui donne son sens au don 21 BATAILLE Georges, La part maudite, Paris, Les Éditions de Minuit, 1967, p. 115. Le don a la vertu d’un dĂ©passement du sujet qui donne, mais en Ă©change de l’objet donnĂ©, le sujet approprie le dĂ©passement il envisage sa vertu, ce dont il eut la force, comme une richesse, comme un pouvoir qui lui appartient dĂ©sormais21 ». 22 Ceux qui soutiennent le rythme par des battements de mains et de pieds. 23 L’espagnol dit para atrĂĄs », que l’andalou contracte en pa’trĂĄs ». 24 On parle par exemple de tocar para bailar » jouer pour danser ». 8En revanche, en contexte scĂ©nique, ce plaisir social tend Ă  s’estomper le groupe formĂ© par les artistes est moins dĂ©terminĂ© par une sociabilitĂ© privĂ©e que par des impĂ©ratifs professionnels. Pourtant, le flamenco de théùtre partage avec celui des juergas la mĂȘme attribution d’un rĂŽle leader Ă  la danse, ce qui transparaĂźt dans l’organisation spatiale. Dans la juerga, celui qui danse est au centre du cercle. Sur la scĂšne de théùtre, il se situe devant le chanteur, le guitariste et les palmeros22, lesquels forment souvent un demi-cercle en fond de scĂšne. On dit d’ailleurs de ces derniers qu’ils accompagnent » la danse, qu’ils jouent derriĂšre23 » ou pour24 » la danse, le rĂŽle attribuĂ© Ă  celle-ci Ă©tant prioritaire. Donc Ă  cause Ă  la fois de son aspect spectaculaire et de ce leadership, la danse flamenca est invariablement le lieu d’un plaisir pris Ă  l’affirmation de soi. Et en vertu de sa grande accessibilitĂ©, elle autorise Ă©galement chez le public, en particulier nĂ©ophyte, un plaisir immĂ©diat. 9Au bilan, penser la spĂ©cificitĂ© du plaisir de danser dans le flamenco consiste ainsi Ă  penser un plaisir basĂ© sur des actes avant tout individuels qui prĂ©sentent une tendance Ă  la dĂ©mesure. Celle-ci consiste en une libĂ©ration Ă  la fois physique, esthĂ©tique et sociale. Cependant, on peut constater que la performance flamenca ne cĂšde jamais au dĂ©bordement complet, ce qui nous amĂšne Ă  penser que la libĂ©ration n’est que le pendant des contraintes qui la restreignent et maintiennent ainsi un ordre. Nous allons donc dĂ©fendre dans un deuxiĂšme temps l’hypothĂšse selon laquelle le plaisir pris Ă  la dĂ©mesure est nĂ©cessairement dĂ©pendant de la mesure inhĂ©rente Ă  ce cadre, et mĂȘme que cette mesure suscite en elle-mĂȘme du plaisir. Les plaisirs de la mesure 25 Une exception est le ballet flamenco » qui comprend un corps de ballet. On trouve aussi dans d’au ... 26 Percussion des pieds. 27 Ce caractĂšre mesurĂ© serait moins fort en l’absence de danse. La plupart des chants flamencos sont a ... 10Bien que la danse soit le plus souvent soliste25 dans le flamenco, celle-ci s’inscrit dans un cadre collectif auquel appartiennent le chant et la guitare. Il existe une interdĂ©pendance entre chant, musique et danse, voire un co-engendrement des uns par les autres. Musique et mouvement s’entre-dĂ©terminent donc en permanence. Les mouvements du corps sont le plus souvent des effets produits par le chant et la musique, et en retour la danse suscite de la musique. Cette entre-dĂ©termination s’exprime en particulier au moyen d’un systĂšme de communication fondĂ© sur une alternance appel/rĂ©ponse entre les diffĂ©rents acteurs, de sorte qu’on peut dire qu’ils s’interprĂštent les uns les autres. Par exemple, pendant la letra, strophe du chant, le danseur effectue des dĂ©placements peu sonores qui respectent cette derniĂšre et en marquent les accents, puis une fois la letra achevĂ©e, la llamanda du danseur, un appel qui prend la forme d’une percussion des pieds, suscite sa reprise. Plus encore, deux faits rendent particuliĂšrement arbitraire la distinction entre chant, musique et danse. PremiĂšrement, les mouvements effectuĂ©s par les musiciens et chanteurs et ceux effectuĂ©s par les danseurs sont parfois identiques par exemple, l’ouverture d’une main en tension dirigĂ©e vers le public, comme en adresse Ă  lui. DeuxiĂšmement, le danseur dans ses parties de zapateado26 se rĂ©vĂšle Ă  part entiĂšre musicien. Or, leur interdĂ©pendance ne serait pas possible sans l’existence de mesures qui regroupent chant, musique et danse, et donnent lieu Ă  diffĂ©rents plaisirs27. Quatre semblent fondamentaux. 28 WOLFF Francis, op. cit., p. 123. L’isochronie dĂ©signe alors la rĂ©gularitĂ© les intervalles entre le ... 29 Ibid. 30 Un palo dĂ©signe un type » de flamenco, comme par exemple la siguiriya, la bulerĂ­a, etc. Les palos... 31 WOLFF Francis, op. cit., p. 124. 32 Ibid. 11On retrouve tout d’abord le plaisir sensoriel, dĂ©jĂ  mentionnĂ© auparavant, mais qui apparaĂźt cette fois comme Ă©tant multimodal. Dans une musique rythmĂ©e comme l’est le flamenco, un plaisir simple qui met en mouvement est celui du plaisir pris Ă  Ă©couter la pulsation et Ă  bouger en fonction d’elle. Il s’agit du plaisir de retrouver dans la musique notre besoin d’isochronie28 ». La musique fait alors entendre hors de soi, ce qui est en soi notre mesure biologique du temps29 » et nous procure le plaisir de constater que le monde nous est familier. Au plaisir de la pulsation, se superpose Ă©galement celui du compĂĄs. Il n’existe pas de consensus sur le sens de ce terme, compris tantĂŽt comme mesure, tantĂŽt comme rythme. Nous l’entendons quant Ă  nous au sens de la cellule caractĂ©ristique de chaque palo30, dans laquelle se trouvent des temps accentuĂ©s, et qui est vouĂ©e Ă  se rĂ©pĂ©ter. Par exemple 1-2-3-4-5-6-7-8-9-10-11-12 pour la siguiriya, oĂč les temps 1, 3, 5, 8 et 11 sont trĂšs marquĂ©s, alors que les autres le sont moins. Par rapport Ă  la pulsation de base qui est strictement isochrone, le compĂĄs introduit Ă  la fois un Ă©lĂ©ment de dĂ©sordre, puisque certains battements sont accentuĂ©s et d’autres non, et un Ă©lĂ©ment d’ordre puisque les battements accentuĂ©s sont toujours prĂ©visibles31. Ce faisant, il crĂ©e une tension qu’il apaise presque aussitĂŽt. Le plaisir qui lui est associĂ© est celui de l’apaisement d’une tension32 ». À partir du moment oĂč la danse flamenca dĂ©pend de ce compĂĄs qui constitue un repĂšre de base pour toutes les instances de la performance, elle est liĂ©e au plaisir qu’il procure, lequel est bien tout Ă  la fois visuo-moteur et sonore. 12De plus, Ă©tant fondateur de la performance, le compĂĄs dĂ©termine l’harmonie de celle-ci, l’accord des diffĂ©rents acteurs entre eux et des rapports de proportion entre les sons ou entre les gestes. Il tendra notamment Ă  ancrer le bas du corps qui effectue le zapateado dans des normes temporelles strictes. Le bas du corps est alors serrĂ© et vertical. Le haut du corps pourra quant Ă  lui se laisser aller Ă  plus d’expressivitĂ©, que ce soit celle du visage, des bras ou du buste. L’ampleur et la rondeur des gestes lui reviennent. Le compĂĄs est donc Ă  l’origine d’un deuxiĂšme plaisir qui lui est associĂ© celui qui est pris Ă  la beautĂ©, voire Ă  la virtuositĂ©, qu’il s’agisse du plaisir du danseur ou de celui du spectateur. 13On peut encore faire l’hypothĂšse que la danse flamenca ne saurait se pratiquer ni s’apprĂ©cier sans une comprĂ©hension minimale de certains des autres Ă©lĂ©ments de la performance – ce qui fait intervenir la rationalitĂ© – et qu’un troisiĂšme plaisir qu’on peut dĂšs lors qualifier de cognitif lui serait associĂ© plaisir de comprendre les paroles des chants quand elles sont audibles, d’apprĂ©hender les codes de la communication entre les artistes, de pouvoir rĂ©pondre aux signes que ceux-ci adressent parfois au public, etc. 33 GÓMEZ-GARCÍA PLATA Mercedes, art. cit., p. 237. La vidĂ©o suivante en serait une illustration http ... 34 BATAILLE Georges, op. cit., p. 115. 35 Signalons cependant que les diffĂ©rences de genre s’estompent aujourd’hui. 14Enfin, si, comme cela a Ă©tĂ© mentionnĂ© dans la premiĂšre partie, la danse festive peut ĂȘtre l’occasion d’une libĂ©ration pour la femme, ce n’est jamais qu’à l’intĂ©rieur d’un cadre qui en dĂ©finit les limites strictes. En effet, c’est le cadre reconnu par la communautĂ© tout entiĂšre qui autorise la dĂ©pense au sein de la fĂȘte et, ainsi, lui assure une lĂ©gitimitĂ©. Le plaisir de la cohĂ©sion est donc au cƓur de cette pratique. Plus prĂ©cisĂ©ment, le plaisir pris par les femmes Ă  la libĂ©ration ne va pas sans le plaisir pris par les hommes, alors spectateurs, Ă  les voir rĂ©vĂ©ler leur caractĂšre Ă©rotique, mais uniquement au sein d’un cadre qu’ils dominent par leur chant33. Cela confirme l’analyse que fait Bataille concernant le mĂ©canisme d’acquisition du pouvoir dans le don. Cette opĂ©ration doit se faire sous les yeux d’un autre qui confĂšre le pouvoir de donner ou de dĂ©truire, et doit avoir un effet sur cet autre qui rĂ©sulte transformĂ© de cette dĂ©pense l’action exercĂ©e sur autrui constitue justement le pouvoir du don, que l’on acquiert du fait de perdre34 ». La dĂ©pense effectuĂ©e par la danseuse ne lui fait acquĂ©rir de la richesse que si celui qui la regarde est modifiĂ©. On peut en tirer l’idĂ©e que, dans la fĂȘte, le plaisir de la libĂ©ration ne va pas sans celui de l’intĂ©gration Ă  la communautĂ© en gĂ©nĂ©ral, et au couple en particulier, quand bien mĂȘme cette intĂ©gration n’abolirait pas le maintien des agents dans des rĂŽles hiĂ©rarchiquement dĂ©terminĂ©s35. 15On tire de l’ensemble de ces analyses l’idĂ©e que la danse flamenca, bien qu’exĂ©cutĂ©e individuellement, dĂ©pend de mesures propres au collectif qu’elle forme avec le chant et la musique, mesures qui peuvent ĂȘtre causes de quatre types de plaisir un plaisir sensoriel Ă  la fois visuel, moteur et sonore ; le plaisir apollinien de la beautĂ© ; celui de la comprĂ©hension du contenu et du fonctionnement de la performance ; et le plaisir social liĂ© au sentiment d’appartenance. La dialectique entre mesure et dĂ©mesure 16Les plaisirs de la dĂ©mesure et de la mesure doivent donc ĂȘtre pensĂ©s comme fonctionnant ensemble dans le flamenco, tels ceux de l’hyper-expressivitĂ© et de la beautĂ©, ou de la libĂ©ration et de l’appartenance sociale. Mais cela peut-il suffire Ă  rendre compte du rĂŽle que joue la danse dans l’advenue du paroxysme de plaisir que reprĂ©sente le duende ? 36 DONNIER Philippe, art. cit., § 70. 17Pour rĂ©pondre Ă  cette question, il faut se demander comment les plaisirs liĂ©s Ă  la danse sont susceptibles de s’intensifier. Le procĂ©dĂ© le plus remarquable est celui qui consiste Ă  faire jouer le rythme contre le mĂštre. Alors que le guitariste a pour rĂŽle de maintenir la mĂ©trique du compĂĄs36 », seule garante de la stabilitĂ© du collectif, le danseur possĂšde la libertĂ© de se dĂ©caler lĂ©gĂšrement par rapport Ă  la mesure musicale en retenant ou au contraire en prĂ©cipitant le geste. Dans le premier cas, ceci crĂ©e une impression de dilatation du temps. Le danseur donne du poids et de la densitĂ© au geste, afin que, prĂ©sentant une certaine rĂ©sistance, ce dernier se place “en arriĂšre” du temps. Dans le deuxiĂšme cas, tout est fait pour que le geste, plus rapide, moins profond, quasi elliptique, se place “en avant” du temps. Les dĂ©calages sont seulement infimes en aucun cas, il ne s’agit de sortir de la mesure et de subvertir la limite qu’elle reprĂ©sente. 37 MEYER Leonard B., Émotion et signification en musique [1956], Arles, Actes Sud, 2011. 38 Ce courant de la psychologie apparaĂźt Ă  la fin du XIXe siĂšcle en Allemagne et dĂ©fend l’idĂ©e que le ... 18En introduisant des variantes crĂ©atrices d’intensitĂ© Ă  cause de l’irrĂ©gularitĂ© des accentuations, le jeu avec le rythme crĂ©e une tension qui ne diminuera qu’au moment oĂč le spectateur constatera que les diffĂ©rents acteurs sont bel et bien ensemble, ce qui le soulagera. L’interjection bien connue ”OlĂ© !“ pourra ponctuer la performance d’une marque d’approbation. Comme l’a bien montrĂ© Leonard B. Meyer37 en s’appuyant sur la psychologie de la forme38, c’est un tel suspense qui est Ă  l’origine du plaisir musical. Un phĂ©nomĂšne de frottement constant, voire d’opposition entre dĂ©mesure et mesure au sein de la performance, crĂ©e des situations de tensions, d’incertitude, d’attente, donc de manque dont la rĂ©solution gĂ©nĂšre du plaisir. 39 MEYER Leonard B., op. cit., p. 73. 19On peut mĂȘme dire que le plaisir s’intensifie. Par comparaison avec le jeu entre ordre et dĂ©sordre qu’implique dĂ©jĂ  le compĂĄs, celui qui se produit avec le rythme complexifie le rapport entre mesure et dĂ©mesure et introduit plus de dĂ©lai dans la satisfaction il faut attendre la clĂŽture de toute la sĂ©quence de danse pour que la tension se rĂ©solve. Or l’intensitĂ© de la satisfaction est proportionnelle Ă  la charge de tension accumulĂ©e39. Donc plus le danseur fera croĂźtre la tension en jouant avec le rythme, plus le plaisir sera susceptible d’ĂȘtre grand lors de la dĂ©tente. On peut dĂšs lors former l’hypothĂšse que la rĂ©pĂ©tition et la complexification de cette dialectique au cours de la performance est susceptible de faire croĂźtre l’intensitĂ© du plaisir jusqu’à ce maximum que reprĂ©sente le duende. 40 Cf. DONNIER Philippe, art. cit. 41 Les artistes disent souvent qu’il peut arriver que le jour oĂč ils se sentent bien, en pleine posses ... 20Il faut nĂ©anmoins prĂ©ciser deux points. D’abord, il n’y a pas d’exclusivitĂ© de la danse en ce domaine dans le flamenco l’analyse de cette dialectique s’appliquerait mutatis mutandis au rapport qu’entretiennent chant et guitare40. Pour rĂ©pondre Ă  une question posĂ©e en introduction, il ne s’agit donc pas d’un plaisir propre Ă  la danse. Ensuite, on peut remarquer que si cela suffisait Ă  causer le duende, on obtiendrait ainsi les moyens de le provoquer Ă  loisir. Or, le duende survient de façon imprĂ©visible on dit communĂ©ment ne pas savoir s’il va venir », ni comment41. Cela suggĂšre que le duende est contingent ou subjectif. Les propriĂ©tĂ©s de la performance ne semblent donc pas suffisantes Ă  son advenue. On peut mĂȘme se demander lesquelles seraient nĂ©cessaires. La danse, condition ni nĂ©cessaire ni suffisante du duende 42 Les Ă©motions peuvent bien entendu ĂȘtre vĂ©cues en silence. 43 ROUGET Gilbert, La musique et la transe [1980], Paris, Gallimard, tel », 1990, p. 58. 44 Dans les entretiens que nous avons menĂ©s avec des artistes, nombre d’entre eux affirment qu’ils ont ... 45 On considĂšre depuis Goldstein le frisson comme une mesure objective du plaisir GOLDSTEIN Avram, ... 21Pour le savoir, dĂ©taillons plus avant en quoi consiste le duende. Au vu des langages ordinaires et spĂ©cialisĂ©s, il existe de sĂ©rieuses raisons de penser que ce dernier, au moins quand il est manifeste42, prĂ©sente des signes qui s’apparentent Ă  ceux de la transe en vertu des critĂšres Ă©tablis par Gilbert Rouget43. La personne n’est pas dans son Ă©tat habituel des tĂ©moignages de spectateurs et d’artistes Ă©voquent la rĂ©vĂ©lation », la visitation », le choc », etc., ou encore l’altĂ©ration transitoire de la conscience, voire l’amnĂ©sie44. La relation avec le monde est perturbĂ©e sont Ă©prouvĂ©s un changement de perception de l’espace/temps, une sur-stimulation sensorielle, la sensation d’un au-delĂ . La personne connaĂźt des troubles neurophysiologiques fiĂšvre, frissons, chair de poule, etc.. Elle expĂ©rimente un accroissement rĂ©el ou imaginaire de ses facultĂ©s, par exemple la grande rapiditĂ© de la percussion de pieds chez le danseur. Enfin, cela se manifeste le plus souvent par des conduites observables du dehors effervescence, yeux exorbitĂ©s, pleurs, etc.. Certains signes, comme le frisson ou les tĂ©moignages verbaux, constituent des indicateurs de plaisir, voire d’un pic de plaisir45. Pour comprendre d’oĂč vient le duende, une voie Ă  suivre peut donc ĂȘtre celle de l’analyse des causes de la transe dans le flamenco. 46 La transe rĂ©sulte du choc vĂ©cu lorsqu’on entend inopinĂ©ment des paroles chantĂ©es correspondant ex ... 47 Entretien d’avril 2014, SĂ©ville. JosĂ© de la Tomasa est le petit-neveu de Manuel Torre, rĂ©putĂ© pour ... 48 ROUGET Gilbert, op. cit., p. 233. 49 ALVAREZ Germinal, Eva la robe de Grenade portrait d’Eva la Yerbabuena, Mezzo, 2004, documentaire, ... 22Gilbert Rouget a bien montrĂ© que, dans tous les cas, la musique joue un rĂŽle dans l’induction de la transe, mais qu’il n’existe pas de relation de cause Ă  effet entre musique et transe, aucune sorte de musique en particulier n’étant reconnue comme menant Ă  la transe de façon automatique. Cela s’appliquerait au flamenco. Selon Rouget, il existe trois conditions de possibilitĂ© de la transe qui font intervenir la musique. Soit la musique doit mettre en valeur un texte, qui va rĂ©sonner » avec la sensibilitĂ© du rĂ©cepteur46. InterrogĂ©s sur les Ă©motions fortes qu’ils ont Ă©prouvĂ©es dans le flamenco, certains spectateurs mettent celles-ci en relation avec le fait de s’ĂȘtre sentis compris » Ă  l’écoute de la letra. Le texte semble avoir fait Ă©cho Ă  leur situation existentielle. Soit encore la musique doit ĂȘtre chargĂ©e d’un sens qui la fait apparaĂźtre comme une devise pour l’auditeur. C’est l’effet que produit sur JosĂ© de la Tomasa l’écoute de la siguiriya, musique emblĂ©matique de la famille de chanteurs dont il est un descendant47. Soit enfin il faut que la musique entraĂźne le geste, autrement dit la danse, dont elle rĂšgle plus ou moins le rythme. En incitant Ă  danser, la musique est susceptible d’agir sur le rapport que le moi entretient avec lui-mĂȘme le mouvement, en modifiant le rapport des diffĂ©rentes parties du corps entre elles, transforme aussi la conscience du corps48. C’est Ă  une telle modification qu’Eva la Yerbabuena semble faire allusion lorsqu’elle dit se sentir effrayĂ©e par l’ autre49 » qu’elle devient sur scĂšne. 50 Pour Ă©vacuer toute confusion entre extase et transe, Rouget propose de spĂ©cialiser l’emploi de ce ... 23On peut dĂšs lors rĂ©pondre Ă  certaines des questions posĂ©es en introduction. Dans le flamenco comme ailleurs, la danse n’est qu’une technique d’induction en transe parmi d’autres, et n’intervient pas seule elle constitue avant tout un canal de transmission du plaisir musical. Elle n’est donc une condition ni nĂ©cessaire ni suffisante de la transe, c’est-Ă -dire aussi du duende. Mais on peut penser que, une fois la phase d’induction passĂ©e, c’est la danse qui sera le moyen privilĂ©giĂ© de dĂ©veloppement de la transe du fait qu’elle mobilise le corps de façon plus complĂšte que ne le font le chant ou la musique. La danse prĂ©sente en effet le mĂ©rite de mettre en jeu ce mouvement qui est le signe distinctif de la transe, par rapport Ă  l’extase qui a lieu dans l’immobilitĂ©50. Par ailleurs, nous avons abordĂ© auparavant la maniĂšre dont la perception du plaisir chez l’autre pouvait se transformer en sensation de plaisir chez soi. Dans le cas de la transe, la question semble ne pas se poser pour que celui qui reçoit la musique le danseur ou le spectateur soit en transe, nul besoin que le musicien le soit aussi. Ce qui est dĂ©terminant, c’est un facteur de ”rĂ©sonance culturelle“ entre la musique et son rĂ©cepteur. 24C’est donc avant tout la musique qui apparait comme dĂ©terminante du duende. À ce titre, la dialectique entre dĂ©mesure et mesure qu’instaure le jeu avec le rythme a son importance en ceci qu’elle vise particuliĂšrement Ă  bouleverser l’auditeur en jouant avec ses attentes. Elle alimente une culture de l’émotion. Mais le phĂ©nomĂšne de ”rĂ©sonance“ n’implique-t-il pas quelque chose de plus ou d’autre que celui de simple ”dialectique" ? Le duende, au-delĂ  de l’opposition entre mesure et dĂ©mesure 51 DEVAL FrĂ©dĂ©ric, Le flamenco et ses valeurs une identitĂ© en question », Actes du colloque Le fla ... 52 TĂ©moignages recueillis par nos soins auprĂšs de nombreux artistes, parmi lesquels AndrĂ©s MarĂ­n, Leon ... 25Tout porte Ă  croire que la rĂ©sonance » qui opĂšre dans le duende pourrait correspondre au sentiment d’unitĂ© que de nombreux aficionados disent ressentir Ă  ce moment. En effet, certains participants de la juerga ont l’impression de devenir les maillons d’une chaĂźne de rĂ©verbĂ©ration51 » Ă©motionnelle. En contexte scĂ©nique, certains artistes Ă©prouvent un sentiment d’ accord », de connexion », d’ absorption » ou de fusion52 » aux moments qu’ils identifient comme Ă©tant de » duende. Comme on l’a dit plus haut, certains spectateurs se sentent com-pris ». Ainsi les individus en transe auraient-ils l’impression que tout se fond ce qu’exprime le palo, ce qu’expriment les artistes et ce que, eux, ressentent. Leur plaisir semble maximal au moment oĂč ils Ă©prouvent la sensation d’appartenir Ă  un tout qui est parlant » au vu de leur culture, donc au moment oĂč ils ont l’impression que les pĂŽles de l’émetteur et du rĂ©cepteur s’échangent ou s’abolissent, ou encore, que l’interdĂ©pendance entre les diffĂ©rentes instances de la performance est la plus forte. DĂšs lors, le sentiment de plaisir le plus intense ou duende ne semble possible qu’au prix, non pas seulement d’une dialectique entre mesure et dĂ©mesure, mais bien d’un dĂ©passement de cette dialectique. La mesure qui rassemble le collectif comme la dĂ©mesure recherchĂ©e par l’individu, norme sociale et libertĂ© individuelle, font corps », ce Ă  quoi la danse contribue de façon particuliĂšre mais pas exclusive. 26On peut en conclure qu’il ne faut pas nier le rĂŽle certain et spĂ©cifique que joue la danse dans la production du plaisir flamenco. La danse flamenca libĂšre, exprime l’émotion musicale et constitue un moyen privilĂ©giĂ© de dĂ©velopper la transe. Mais il convient aussi de prendre la mesure d’un tel rĂŽle, contre tout exotisme qui verrait en elle le meilleur quoiqu’obscĂšne ou le seul moyen d’accĂ©der au plaisir, voire au duende. Haut de page Bibliographie ALVAREZ Germinal, Eva la robe de Grenade portrait d’Eva la Yerbabuena, Mezzo, 2004, documentaire, 46 minutes, DVD. BATAILLE Georges, La Part maudite, Paris, Les Éditions de Minuit, 1967. DÉCORET-AHIHA Anne, Les Danses exotiques en France 1880-1940, Pantin, Centre National de la Danse, 2004. 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EnquĂȘtes sur les valeurs de l’art, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2014, p. 111. 4 Le terme, ici, est pris au sens de l’Ɠuvre qui ne fait qu’une avec l’acte qui l’engendre. 5 Au sens courant, le duende dĂ©signe depuis le XVe siĂšcle un ĂȘtre mythologique au statut ambigu, Ă  la fois intermĂ©diaire entre les dieux et les hommes et capable de bienveillance comme d’hostilitĂ© ; suite Ă  un processus de mĂ©taphorisation, il en est venu Ă  revĂȘtir un sens esthĂ©tique, en particulier au sein du flamenco Cf. RIEGLER Anne-Sophie, Le duende, du terme au concept. GĂ©nĂ©alogie d’un ineffable », in LAUNAY Isabelle, PAGÈS Sylviane dir., Mobiles MĂ©moires et histoires en danse, no 2, Paris, L’Harmattan, 2011, pp. 403-420. MĂȘme ainsi, le mot comprend en rĂ©alitĂ© de multiples acceptions pouvoir artistique, esprit », gĂ©nie, Ă©tat second, etc.. Celle qui nous paraĂźt la plus proche du noyau conceptuel est celle de climax Ă©motionnel, ce que nos recherches en cours visent Ă  dĂ©montrer Cf. RIEGLER Anne-Sophie, Vers une dĂ©finition du duende dans le flamenco », communication donnĂ©e lors du colloque Le flamenco. Nouvelles approches artistiques et critiques, Grenoble, 1er et 2 dĂ©cembre 2016.. 6 Lors d’une performance, les accompagnateurs de Concha Vargas lui lancent ÂĄ Que tiene duende ! » Comme elle a du duende ! », 11’15, page consultĂ©e le 27 mars 2018. 7 Selon Pedro Peña, citĂ© par Bernard Leblon, dans Flamenco, Paris/Arles, CitĂ© de la musique/Actes Sud, 1995, p. 111. 8 Il s’agit d’une expĂ©rience de spectatrice menĂ©e depuis 2002 et de praticienne amateure de la danse flamenca 2002-2017. 9 La proprioception nous renseigne sur les positions, attitudes et mouvements de nos corps et de nos membres Cf. SHERRINGTON Charles Scott, The Integrative Action of the Nervous System, Londres, A. Constable, 1906. 10 Le plaisir de la dĂ©pense est avant tout le fait de celui qui bouge. Mais grĂące Ă  l’activitĂ© des neurones miroirs qui permet de simuler l’action chez le spectateur Cf. RIZZOLATTI Giacomo, SINIGAGLIA Corrado, Les Neurones miroirs [2006], Paris, Odile Jacob, 2011, ce dernier pourra Ă©prouver ce qu’on peut appeler une dĂ©pense simulĂ©e », d’intensitĂ© moindre par rapport Ă  celle, proprement vĂ©cue, du danseur. PrĂ©cisons cependant qu’il est contingent que le spectateur Ă©prouve un plaisir en lien avec celui du danseur. Partager l’état Ă©motionnel de quelqu’un au niveau visuo-moteur ne signifie pas ĂȘtre en empathie avec lui. ReconnaĂźtre le dĂ©goĂ»t et la souffrance des autres, Ă  quoi on pourrait aussi ajouter le plaisir, n’est pas la mĂȘme chose que les ressentir soi-mĂȘme [c]ertes, cela arrive souvent, mais ces deux processus sont distincts, au sens oĂč le second implique le premier, mais non l’inverse » Ibid., p. 201. Que le spectateur partage lui-mĂȘme le plaisir du danseur dĂ©pend de plusieurs facteurs, comme sa connaissance de celui-ci, leurs relations, sa capacitĂ© Ă  s’identifier Ă  lui, son dĂ©sir d’endosser sa situation Ă©motionnelle, etc. 11 WOLFF Francis, Pourquoi la musique ?, Paris, Fayard, 2015, p. 103. 12 ESTÉBANEZ CALDERÓN SerafĂ­n, Escenas andaluzas, Madrid, ColecciĂłn de escritores castellanos, 1883, p. 242. 13 Ibid. 14 Cf. DÉCORET-AHIHA Anne, Les danses exotiques en France 1880-1940, Pantin, Centre National de la Danse, 2004, pp. 33-34. 15 Cf. cette photo de Pastora GalvĂĄn et de Bobote page consultĂ©e le 27 mars 2018. 16 Battue du rythme par les mains et les pieds. 17 On exĂ©cute gĂ©nĂ©ralement des types de flamenco joyeux et rapides comme le tango, la bulerĂ­a et la rumba, propices Ă  l’improvisation. 18 C’est ce qu’on appelle la juerga de señoritos. 19 GÓMEZ-GARCÍA PLATA Mercedes, La juerga flamenca le plaisir du duende », in SALAÜN Serge, ÉTIENVRE Françoise dir., Les plaisirs en Espagne XVIIIe – XXe siĂšcle, Les travaux du CREC en ligne, no 1, octobre 2004, page consultĂ©e le 27 mars 2018. 20 Ibid. 21 BATAILLE Georges, La part maudite, Paris, Les Éditions de Minuit, 1967, p. 115. 22 Ceux qui soutiennent le rythme par des battements de mains et de pieds. 23 L’espagnol dit para atrĂĄs », que l’andalou contracte en pa’trĂĄs ». 24 On parle par exemple de tocar para bailar » jouer pour danser ». 25 Une exception est le ballet flamenco » qui comprend un corps de ballet. On trouve aussi dans d’autres contextes, mais rarement, des performances de deux ou trois danseurs. 26 Percussion des pieds. 27 Ce caractĂšre mesurĂ© serait moins fort en l’absence de danse. La plupart des chants flamencos sont au dĂ©part non mesurĂ©s. Quand ils sont accompagnĂ©s de musique instrumentale, ils jouent avec la mesure Ă  laquelle tend Ă  les ramener la guitare, mais dont ils cherchent Ă  s’extraire de façon subtile. Cf. DONNIER Philippe, Flamenco structures temporelles », Cahiers d’ethnomusicologie [en ligne], n° 10, 1997, page consultĂ©e le 27 mars 2018. 28 WOLFF Francis, op. cit., p. 123. L’isochronie dĂ©signe alors la rĂ©gularitĂ© les intervalles entre les battements sont de mĂȘme durĂ©e. C’est Ă  la fois celle de la musique et celle de notre horloge interne. 29 Ibid. 30 Un palo dĂ©signe un type » de flamenco, comme par exemple la siguiriya, la bulerĂ­a, etc. Les palos ont Ă©tĂ© originairement dĂ©terminĂ©s par des types de chant. 31 WOLFF Francis, op. cit., p. 124. 32 Ibid. 33 GÓMEZ-GARCÍA PLATA Mercedes, art. cit., p. 237. La vidĂ©o suivante en serait une illustration Ă  partir de 0’08, page consultĂ©e le 27 mars 2018. 34 BATAILLE Georges, op. cit., p. 115. 35 Signalons cependant que les diffĂ©rences de genre s’estompent aujourd’hui. 36 DONNIER Philippe, art. cit., § 70. 37 MEYER Leonard B., Émotion et signification en musique [1956], Arles, Actes Sud, 2011. 38 Ce courant de la psychologie apparaĂźt Ă  la fin du XIXe siĂšcle en Allemagne et dĂ©fend l’idĂ©e que le plaisir naĂźt de l’arrĂȘt ou de l’inhibition d’une tendance. La meilleure preuve en serait qu’en l’absence de dĂ©lai dans la satisfaction de cette tendance, il n’y a que peu ou pas de plaisir. 39 MEYER Leonard B., op. cit., p. 73. 40 Cf. DONNIER Philippe, art. cit. 41 Les artistes disent souvent qu’il peut arriver que le jour oĂč ils se sentent bien, en pleine possession de leurs moyens, rien ne se passe, alors qu’un autre jour, oĂč la performance se prĂ©sente mal de prime abord, un moment particulier se produit. La formulation-type est Le duende vient quand il veut ». Cf. Interview de JosĂ© MercĂ©, in VARGAS Rafael, Tras las huellas del tiempo y de los mitos el flamenco visto por los flamencos, AlcalĂĄ de Guadaira, Editorial Guadalmena, 1995, p. 207. 42 Les Ă©motions peuvent bien entendu ĂȘtre vĂ©cues en silence. 43 ROUGET Gilbert, La musique et la transe [1980], Paris, Gallimard, tel », 1990, p. 58. 44 Dans les entretiens que nous avons menĂ©s avec des artistes, nombre d’entre eux affirment qu’ils ont vĂ©cu en dansant des moments d’absence Ă  eux-mĂȘmes, dont ils se souviennent sans pouvoir leur attribuer de contenu particulier, si ce n’est qu’ils les relient au sentiment de plaisir le plus intense de la performance. Les expressions les plus rĂ©currentes sont je ne savais plus oĂč j’étais » ; je ne sais pas ce que j’ai fait » ; ce n’est pas moi qui dansais ». 45 On considĂšre depuis Goldstein le frisson comme une mesure objective du plaisir GOLDSTEIN Avram, Thrills in Response to Music and Other Stimuli », Physiological Psychology, Vol. 8, n° 1, mars 1980, pp. 126-129. 46 La transe rĂ©sulte du choc vĂ©cu lorsqu’on entend inopinĂ©ment des paroles chantĂ©es correspondant exactement Ă  la situation dramatique oĂč l’on se trouve » ROUGET Gilbert, op. cit., p. 457. 47 Entretien d’avril 2014, SĂ©ville. JosĂ© de la Tomasa est le petit-neveu de Manuel Torre, rĂ©putĂ© pour ĂȘtre un trĂšs grand chanteur de siguiriya, et auteur de la phrase cĂ©lĂšbre Tout ce qui a des sonoritĂ©s noires a du duende » citĂ© par Federico GarcĂ­a Lorca dans Jeu et thĂ©orie du duende, Paris, Allia, 2008, p. 13. 48 ROUGET Gilbert, op. cit., p. 233. 49 ALVAREZ Germinal, Eva la robe de Grenade portrait d’Eva la Yerbabuena, Mezzo, 2004, documentaire, 46 minutes, DVD. 50 Pour Ă©vacuer toute confusion entre extase et transe, Rouget propose de spĂ©cialiser l’emploi de ces deux termes, de rĂ©server “extase” Ă  un certain type d’états, disons seconds, atteints dans le silence, l’immobilitĂ© et la solitude, et de dĂ©signer par “transe” ceux qui ne s’obtiennent que dans le bruit, l’agitation et la sociĂ©tĂ© des autres » op. cit., p. 47. 51 DEVAL FrĂ©dĂ©ric, Le flamenco et ses valeurs une identitĂ© en question », Actes du colloque Le flamenco Ă  la question, 8 juin 2002, Fondation Royaumont [en ligne], p. 5, page consultĂ©e le 27 mars 2018. 52 TĂ©moignages recueillis par nos soins auprĂšs de nombreux artistes, parmi lesquels AndrĂ©s MarĂ­n, Leonor Leal, El Torombo, ChloĂ© BrĂ»le-Dauphin, JosĂ© de la Tomasa, NoemĂ­ MartĂ­nez Chico, de page Pour citer cet article RĂ©fĂ©rence Ă©lectronique Anne-Sophie Riegler, Les plaisirs de la danse dans le flamenco », Recherches en danse [En ligne], Focus, mis en ligne le 24 avril 2018, consultĂ© le 29 aoĂ»t 2022. URL ; DOI de page
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Par Mona Koyamba PubliĂ© le 14/07/2022 Ă  1000 Mis Ă  jour le 15/07/2022 Ă  1533 Photo © Unsplash - Ardian Lumi La danse est une activitĂ© sportive trĂšs prisĂ©e par les habitants de la capitale allemande. Que ce soit en plein air ou dans une salle de danse, il y en a pour tous les goĂ»ts et pour tous les niveaux. Les studios de danse Pour vous aider Ă  vous y retrouver parmi la plĂ©iade d’écoles de danse, la rĂ©daction vous propose une sĂ©lection de studios couvrant un large panel de styles. Le Motion*s Tanz - und Bewegungsstudio SituĂ© sur la Moritzplace, le Motion*s Tanzstudio a ouvert ses portes en mai 2012. Sa fondatrice, Stella Caric, professeure, chorĂ©graphe et danseuse professionnelle berlinoise, a rĂ©ussi le pari de crĂ©er un studio innovant et performant avec une offre de cours riche et des professeurs expĂ©rimentĂ©s. Le studio propose ainsi prĂšs de 69 cours diffĂ©rents allant des danses urbaines Ă  la danse contemporaine, en passant par le ballet, le modern jazz et le yoga. Des dĂ©butants aux danseurs professionnels, des enfants aux adultes, les cours sont adaptĂ©s aux objectifs de chacun, de l’apprentissage des bases au perfectionnement technique. La Flyingsteps Academy FondĂ© en 2007 par la compagnie Flyingsteps, la Flyingsteps Academy est devenue l’une des Ă©coles de danse urbaine les plus rĂ©putĂ©es d’Allemagne. La promotion des jeunes talents et l'enseignement de la danse dans toute sa diversitĂ© sont les objectifs de cette acadĂ©mie situĂ©e dans le quartier de Kreuzberg. Avec prĂšs de 35 professeurs, ce studio propose de dĂ©couvrir et d’approfondir les divers styles de danses urbaines, allant du hip-hop Ă  l’afro beat, en passant par la house et le waacking. Il offre Ă©galement des cours de contemporain et de freestyle. Pour plus de renseignements, vous pouvez consulter le site internet du Motion*s Tanzsstudio et de la Flyingstep Academy. Les danses de couple en plein-air Si vous prĂ©fĂ©rez l’air frais au cloisonnement des salles de danse, sachez que de nombreux parcs accueillent des cours de danse de couple sans limites de niveaux, et le tout dans une ambiance conviviale. Ambiance sud-amĂ©ricaine Ă  Monbijoupark Avec ses guirlandes lumineuses multicolores et sa vue magnifique sur le musĂ©e Bode, le bar de plage du Monbijoupark accueille depuis longtemps des soirĂ©es dansantes sur les rives de la Spree et sur le pont nord de Monbijou. L'accent est mis sur la salsa et le tango, mais le week-end, les danses standard, latines et le swing sont Ă©galement au programme. Chaque semaine, un cours de danse a lieu de 18 Ă  19 heures, et le dimanche, les danseurs peuvent ĂȘtre guidĂ©s par des professionnels de 16 Ă  17 heures. L’entrĂ©e est Ă  5 euros et certains cours peuvent ĂȘtre payants 10 euros. Swinguez cet Ă©tĂ© au Mauerpark De juin Ă  aoĂ»t, le Mauerpark accueille chaque dimanche aprĂšs-midi des cours gratuits de swing et de lindy hop, dans le cadre du Sommer of Dance, devant l'entrĂ©e de la Max Schmeling Halle. Les cours se suivent entre eux, mais les bases sont rĂ©guliĂšrement revues au dĂ©but de chaque unitĂ©. Les cours de swing s'adressent aux dĂ©butants. Quant au lindy hop, il est proposĂ© aussi bien aux dĂ©butants qu'aux avancĂ©s. L’atmosphĂšre est dĂ©contractĂ©e, ce qui facilite les progrĂšs rapides. La Paranza italienne Ă  Tempelhofer Feld Tous les jeudis, de mai Ă  septembre, voyagez au sud de l'Italie Ă  Tempelhof. A partir de 17h musiciens et danseurs sont conviĂ©s Ă  participer spontanĂ©ment et dans la tradition napolitaine de la "Paranza", Ă  un moment de danse improvisĂ©. Lieu de rendez-vous aprĂšs l'entrĂ©e au niveau de la gare de S-Bahn Tempelhof. Pour recevoir gratuitement notre newsletter du lundi au vendredi, inscrivez-vous ! Pour nous suivre sur Facebook, Twitter et Instagram. Mona Koyamba Étudiante Ă  Sciences-Po Strasbourg, Mona a rejoint la rĂ©daction berlinoise en juin 2022. Joviale et curieuse de tout, cette passionnĂ©e de danse aime se tenir au courant des derniĂšres actualitĂ©s sportives et culturelles.
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