Le château de Paluel, un des nombreux châteaux à sauver - Michel Chanaud - WikipédiaEn 2015, un groupe de passionnés a lancé "Adopte un château", une association de sauvegarde de châteaux en péril. Elle trouve des financements, aide à débloquer des problèmes juridiques, tout en cherchant à mettre sur pied des projets patrimoine français est en danger. Sur les quelque châteaux qui existent en France, "un grand nombre sont malheureusement à l'abandon et livrés au temps, faute de moyens financiers pour les entretenir", explique Julien Marquis, qui estime à 600 le nombre de châteaux en "péril", un chiffre qui risque d'être multiplié par dix en dix ans. Cet historien de formation a donc eu l'idée de créer "Adopte un château", une association dédiée à la sauvegarde de ces "a pour but d'accompagner les propriétaires et les collectivités dans leurs projets de restauration du bâti par des moyens multiples ingénierie de projet, études historiques et archéologiques, recherche de financement…". En effet, "Adopte un château" ne veut pas simplement trouver des fonds, elle veut aider les propriétaires à mettre sur pied des projets viables afin de trouver une solution pérenne pour la survie du château. "Pourquoi, aujourd'hui, tant d'églises ou de monuments sont en perdition? Avant tout parce qu'ils n'ont plus d'utilité, plus de raison d'exister… Il faut créer des projets en lien avec la société pour que le patrimoine redevienne vivant", explique Julien Marquis. C'est pourquoi l'association choisit attentivement les propriétés à propriétaire pour 50 eurosPar exemple, l'association compte se démener pour aider le château de Lévis, dans l'Allier. Cette demeure du XVIIème siècle est rongée par le temps. Les fuites d'eau sont nombreuses, fragilisant la structure. Le propriétaire et l'association envisagent de "travailler autour de la voiture de collection, en faisant jouer la proximité des circuits automobiles de Lurcy et Magny-Cours", expliquent-ils à La Montagne. Les dépendances du château, vastes, pourraient accueillir des autre cheval de bataille de l'association est le château de Paluel. Ce bâtiment du XVème siècle, incendié pendant la Seconde guerre mondiale, est surtout connu pour avoir accueilli le tournage du film Le Tatoué en 1968 avec Jean Gabin et Louis de Funès, mais aussi pour un fait divers dans les années 1980, quand un trafiquant de drogue bordelais avait été retrouvé au fond du château sera mis aux enchères le 21 septembre pour euros. L'association propose au plus grand nombre de "l'adopter". Pour 50 euros et plus, il est possible de devenir propriétaire d'une part de la société qui gérera ce bien. Cette société fonctionnera ensuite de manière démocratique, avec un conseil d'administration et une assemblée générale annuelle."Adopte un château" propose une quarantaine d'autres bâtiments à secourir. Mais il est également possible de simplement participer par le biais de micro-dons d'un euro par mois sur la plateforme Teaming. Enfin, il est évidemment possible de donner beaucoup plus à cette association via la plateforme de crowdfunding HelloAsso.

Devenir propriétaire bientôt, un logement à Paris pour 5 000 euros le mètre carré L’adjoint d’Anne Hidalgo, maire de Paris, a divulgué au JDD, dimanche dernier, les lieux où seront construits des logements réservés aux classes moyennes, pour seulement 5 000 euros le mètre carré. La durée maximale sera de 99 ans. La solution pour des logements moins chers à Paris le bail emphytéotique C’est ce qu’a expliqué Ian Brossat, l’adjoint au maire de Paris chargé du logement, dans une interview au JDD publiée le 24 novembre. Des logements seront construits sur 5 sites différents pour être cédés aux classes moyennes pour une durée maximale de 99 ans. En juillet dernier, le conseil de la ville de Paris avait décidé de créer, avec les bailleurs sociaux, une société foncière chargée de construire et vendre des appartements parisiens à des prix inférieurs à ceux du marché. A lire “Les prix de l’immobilier à Paris plus de 11 000 euros le mètre carré dans la moitié des arrondissements“ Pour y parvenir, la solution tient en deux mots bail emphytéotique. Les acheteurs seront propriétaires du bâti mais pas du foncier sur lequel il repose. En clair, les murs vous appartiennent mais pas le sol, dont la propriété reste à la ville après 99 ans. Dans les sites retenus, ce sont 500 logements qui seront livrés dès 2022 ZAC Bédier-Oudiné dans le XIIIe arrondissement, ZAC Gare des Mines, Îlot Croisset dans le XVIIIe arrondissement, ZAC Saint-Vincent-de-Paul dans le XIVe arrondissement, ZAC Python-Duvernois dans le XXe arrondissement. D’ici là, deux autres sites seront retenus, sur lesquels seront construits 150 autres logements. Des appartements de 3 ou 4 pièces pour des familles aux revenus modestes Les logements construits par la Foncière seront réservés aux familles modestes, dont les revenus ne dépasseront pas 4 500 euros par mois pour un ménage avec un enfant logement 3 pièces ou 5 000 euros pour un ménage de deux enfants logement 4 pièces. Ce programme permettra à des ménages aux revenus modestes d’accéder à la propriété à Paris, ce qui n’était pas possible jusqu’ici. A lire “Prix de l’immobilier combien faut-il gagner pour s’acheter un bien à Paris ?“ Plusieurs critères de sélection sont évoqués lien existant avec la ville domicile ou travail, quitter le logement social, etc. Outre la mise à disposition du foncier lui appartenant, la ville de Paris finance la Foncière à hauteur de 15 millions d’euros. Le bail emphytéotique, c’est quoi ? L’idée est originale et inédite la ville de Paris cédera les logements sous la forme d’un bail emphytéotique d’une durée de 18 à 99 ans. Mais de quoi s’agit-il ? Bien qu’il soit question de vente de logements, le bail emphytéotique constitue en réalité une location immobilière d’une durée très longue, 99 ans pour ce qui concerne la France. L’intérêt d’un bail emphytéotique est qu’il permet à l’emphytéote d’investir moins de fonds propres. Il bénéficie d’un droit de jouissance beaucoup plus large que celui d’un bailleur puisqu’il peut réaliser des travaux sur le fonds. Cette possibilité ne pourra être mise en oeuvre, dans les logements réalisés par la Foncière, que contre une redevance mensuelle de 2 euros du mètre carré. A la fin du contrat, le bien retourne à son propriétaire initial, et l’emphytéote est tenu de le quitter. A ce stade, le devenir des logements parisiens dans 99 ans n’est pas connu. Toutefois, il est convenu que la Foncière reprendra, en cas de cession, le bien à un prix tenant compte de l’inflation mais sans rapport avec les prix du marché. Les parisiens ainsi logés ne pourront donc pas espérer faire une belle plus-value. Source actual – Devenir propriétaire bientôt, un logement à Paris pour 5 000 euros le mètre carré

devenirpropriétaire pour 250 euros par mois. by | Nov 7, 2021 | Non classé | Nov 7, 2021 | Non classé

Habitationfamiliale. Le taux des droits d'enregistrement passe donc de 6 à 3% pour la maison ou l'appartement dans lequel vous vous domiciliez. Cette baisse de taux représente, par exemple, pour un appartement de 250.000 euros, une économie de 7.500 euros. Attention, ce taux réduit pour l'habitation familiale est toujours assorti de

Quand il était en master d'économie à la Sorbonne, Ayman se projetait dans la finance. Il se voyait travailler dans la conformité bancaire pour une grosse entreprise. Depuis, ses plans ont changé. En mars 2020, alors qu'il est en master 1, il achète une Renault Modus d'occasion à euros pour la mettre en location. D'autres suivront. Et ce qui devait être un complément de revenu est devenu… une activité professionnelle à temps jeune homme de 24 ans se lance pleinement dans l'aventure avec Pierre, un ami alors salarié dans une agence immobilière. Le duo met ses véhicules en location sur Getaround ex-Drivy et OuiCar, deux plateformes de location de véhicules entre particuliers leaders sur le marché français. Des conducteurs peuvent y louer des véhicules pour quelques heures, jours ou semaines. Parmi les propriétaires inscrits sur ces sites, deux profils ceux qui mettent en location leur véhicule personnel qu'ils n'utilisent pas quotidiennement afin d'amortir le coût d'acquisition et d'entretien, et les autres, comme Ayman et Pierre, qui achètent des véhicules sans les conduire, dans l'optique de faire du s'implantent dans plusieurs villes. Très vite, ils s'aperçoivent qu'il y a une forte demande et augmentent leur flotte. Aujourd'hui, ils possèdent pas moins de 22 véhicules des citadines, des utilitaires et des breaks et visent les 34 dans le courant de l'été. On n'avait pas imaginé que ça puisse avoir un tel succès », sourit Pierre, 28 ans, qui a repris des études en alternance dans la promotion immobilière. Pour les épauler, ils salarient à temps partiel une assistante boîtiers connectés pour une gestion allégéeLeurs véhicules sont stationnés à Brest, Quimper, Limoges, Poitiers, Orléans, Dijon, Besançon… Si cette logistique est possible, c'est grâce aux boîtiers connectés proposés par les plateformes. Ceux-ci permettent aux locataires de déverrouiller le véhicule avec leur smartphone, de récupérer les clés et de les remettre en fin de location sans rencontrer qui que ce soit. De quoi offrir une grande flexibilité, que n'ont pas nécessairement les agences de location ce service a un prix. Le boîtier connecté de Getaround coûte 19 euros par mois par véhicule - des frais supportés par les propriétaires. Pour en profiter, le véhicule doit entre autres avoir moins de 10 ans et moins de kilomètres au compteur. Chez OuiCar, comptez 29,90 euros par mois pour un ces boîtiers amputent leurs revenus, le duo y trouve son compte. Ça nous permet une gestion assez passive », s'enthousiasment Pierre et Ayman, qui doivent tout de même se déplacer à travers la France pour nettoyer leurs véhicules une fois par semaine. Ils peuvent désormais compter sur l'aide du frère d'Ayman, Mehdi, fonctionnaire, qui s'est associé à eux. Luke, 34 ans, préfère lui se passer du boîtier et remettre les clés en main propre. Il peut se le permettre car ses 15 véhicules sont concentrés dans l'agglomération toulousaine, près de chez aussi se dédie à son activité de location. Quand il a commencé en 2019, il était chef de projet dans l' aéronautique et voulait dégager un complément de revenu. Licencié à l'été 2020 en pleine pandémie, il a décidé de s'y consacrer avec sa femme, qui a quitté son emploi de sous-locations de voitureLeurs voitures sont mises en location sur OuiCar, Getaround, et un site que le couple a créé. On dégage un bénéfice suffisant pour pouvoir vivre décemment, explique Luke. Je gagne à peu près la même somme que dans mon job précédent, et ma femme, un peu plus. » Et d'ajouter A la différence près que désormais, on gère notre temps, nos investissements que l'on a une meilleure qualité de vie. »Pour en arriver là, ils ont puisé dans leurs économies et réinvesti toutes leurs recettes dans l'acquisition de nouveaux véhicules. Mais tous ceux qui mettent en location des voitures sur les plateformes n'en sont pas développeur de 27 ans installé à Paris, n'avait pas suffisamment d' épargne pour acheter cinq véhicules comme il le souhaitait. Alors, il a trouvé une entreprise de leasing à qui il loue des voitures pour les… débourse 250 euros par mois pour chacune des cinq Volkswagen Polo louée. A cela s'ajoutent 100 euros de parking dans Paris et en banlieue et 150 euros d'assurance par véhicule. Soit un coût d'environ 500 euros par mois et par véhicule. Je les mets en location 50 euros par jour. Au bout du 11e jour de location, l'argent va donc dans ma poche. » Sur un an, il vise euros de profit avec cinq véhicules, soit euros par voiture. Il compte augmenter sa flotte et en devenir propriétaire, en vue de dégager un revenu suffisant pour embaucher quelqu'un qui s'en occuperait ».Fiscalité et contraintesBien sûr, la fiscalité vient éroder la rentabilité. Les propriétaires qui mettent en location des véhicules doivent déclarer les revenus qu'ils en tirent aux impôts. A partir de euros par an, ils doivent enregistrer leur activité sous le statut du régime général, en tant que micro-entrepreneur ou en tant que travailleur indépendant et s'acquitter de cotisations cette activité demande une certaine logistique. Emile passe un coup d'aspirateur au moins une fois par semaine dans chacun de ses véhicules. Il lui faut aussi transférer aux automobilistes les amendes qu'il reçoit et se rendre régulièrement au garage, en cas de panne ou de carrosserie endommagée. Les assurances de Getaround et OuiCar, comprises dans la commission de 10 % qu'elles prélèvent sur le prix indiqué par les loueurs, lui permettent globalement de réparer ses véhicules sans cas d'accident grave, il arrive que les véhicules ne soient pas en mesure d'être remis en circulation et qu'ils partent à la casse. C'est arrivé à plusieurs voitures de Luke, dont les locataires avaient eu un accident. Dans ces cas-là, il faut racheter une voiture immédiatement avec nos économies et attendre que l'assurance rembourse - ce qui en prend un mois et demi en moyenne. Mais si l'on n'a pas de trésorerie, on fait une croix sur des rentrées d'argent pendant plusieurs semaines… » Autre élément à avoir en tête contrairement à l' immobilier où le vendeur d'un bien peut faire un bénéfice à la revente, les voitures voient leur valeur évite à certains d'acheter des véhicules dont ils se serviraient peu Tom, propriétaire de trois voituresMalgré ces contraintes, cette forme d'investissement séduit. Tom, vendeur de 22 ans, a sauté le pas à l'été 2021. Il est propriétaire de trois véhicules achetés euros au total et mis en location dans le Vaucluse. Je n'avais pas assez pour investir dans l'immobilier et ça s'est révélé être un bon placement ! » Il dégage chaque mois quelque 600 euros de bénéfice. Outre l'enjeu pécuniaire, il insiste sur le fait que cet investissement lui semble vertueux On évite à certains d'acheter des véhicules dont ils se serviraient peu. »Ce qui le rassure dans ce business pouvoir facilement faire marche arrière si la rentabilité s'effondre. Il suffit de retirer en quelques clics les véhicules des plateformes et de les revendre. » Mais ce n'est pas d'actualité. Pour l'heure, le jeune homme espère augmenter sa flotte… pour lui aussi, pourquoi pas en vivre.

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